
Les propositions du ministère
- une augmentation supplémentaire d’une heure en moyenne du volume d’heures complémentaires en bac pro (de 12,5 à 13,5 heures pour 20 élèves) ;
- une augmentation d’une demi-heure de l’horaire de LVB/Sciences en seconde et première bac pro ;
- l’inscription d’une attention à porter aux enseignements généraux dans l’utilisation des moyens complémentaires en bac pro ;
- une référence explicite au fait qu’une heure de co-intervention correspond à deux heures-prof ;
- l’attribution sans condition de seuil des 110 heures d’accompagnement personnalisé en groupes à effectif réduit en CAP.
L'avis du SE-Unsa
Avec ces avancées obtenues par la négociation constructive, la réforme de la voie professionnelle ne se fait pas « à l’économie ». En effet, les nouveaux engagements représentent au bas mot 1500 postes. Pour nous, on peut dire cette fois que le compte y est !
Nous avons défendu d’autres propositions et nous déposerons des amendements au Conseil supérieur de l’Éducation pour les faire valoir auprès du ministre. Nous demanderons donc :
- pour le CAP, des moyens spécifiques en cas de mise en place d’un projet de formation en 3 ans ;
- pour le bac pro, la clarification du calcul des dotations dans le cas de regroupement de spécialités différentes dans une même division ;
- pour tous, la possibilité d’accéder à des enseignements facultatifs en particulier en arts plastiques et en EPS.
Les revendications du SE-Unsa pour les PLP
Nous continuerons par ailleurs à porter :
- un plan d’accompagnement et de formation de tous aux nouveaux programmes sur le temps de service ;
- un temps de concertation sur le temps de service pour mettre en place la co-intervention et le projet/chef d’œuvre ;
- un plan d’accompagnement des collègues de GA affectés par la restructuration de la filière ;
- L’ouverture d’un groupe de travail indemnités classes à examen / pondération avec comme objectif l’alignement des PLP sur les professeurs en lycée général et technologique.