La sanction, centrale parmi les mesures exprimées par Gabriel Attal, est vide de sens et d’utilité lorsqu’elle n’est pas conçue comme la fin d’un processus alliant prévention et accompagnement.
Si l’on s’en tient à l’Éducation nationale, la politique menée ces dernières années a vidé les écoles et les établissements des personnels qualifiés pour agir face à la violence, aux atteintes à la laïcité et au harcèlement.
Une commission éducative en primaire, dénuée de sens et d’intérêt, relève par ailleurs d’une mission impossible si l’on veut bien, un tant soit peu, regarder la réalité des personnels qui y exercent. Quant à l’orientation du parcours scolaire, elle doit surtout être accompagnée et non pénalisée pour que chaque jeune trouve son but, son avenir professionnel et s’y épanouisse.
Pour le SE-Unsa, les propos du chef du gouvernement sont dangereux car ils renvoient l’image d’une jeunesse divisée entre les bons et les méchants. C’est tout le contraire d’une politique responsable et investissant sur l’avenir, si tant est que le mot « éducation » ait encore quelque raison d’être dans notre pays !
Secrétaire générale du SE-Unsa
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