Concours enseignants : mise en œuvre de la réforme par asphyxie des recrutements de professeurs des écoles en 2021

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Une nouvelle fois, et comme il le fera à chaque étape, le SE-Unsa dénonce la réforme en cours du recrutement et de la formation des enseignants. Une des premières conséquences, et non des moindres, est la baisse du recrutement des professeurs des écoles stagiaires pour la rentrée 2021. Si la baisse globale était connue depuis longtemps, l’annonce récente de la répartition académique des recrutements révèle le poids important supporté par les académies de Créteil et Versailles. Malgré les difficultés chroniques de ces deux académies, qui ne font que s’accroître avec la crise sanitaire, elles devraient supporter, à elles seules, 42% des 900 suppressions de postes au concours. Si jamais ces sessions ne faisaient pas le plein, la diminution pourrait être encore plus importante puisque le concours supplémentaire de Créteil est drastiquement réduit - 300 places au lieu de 500 - et celui de Versailles est supprimé.
 
Le ministère met en avant le recours possible aux candidats sur liste complémentaire et aux étudiants en master MEEF qui auront des contrats en alternance avec 1/3 de service dans les écoles. Le SE-Unsa rejette ce choix de la fragilisation, que ce soit pour les élèves, les enseignants et les étudiants en formation, particulièrement dans les académies de Créteil et Versailles.
 
Le SE-Unsa demande que les places aux concours soient abondées par un correctif budgétaire, que le concours supplémentaire soit ouvert dans l’académie de Versailles et que celui de Créteil soit élargi. Ces demandes ne sont pas des revendications catégorielles mais une exigence sociale pour que l’Ecole publique ait les moyens d’être aux rendez-vous des défis de la rentrée 2021.
 
 
Paris, le 24 mars 2021,
Stéphane Crochet,
Secrétaire général
 
Attachée de presse :
Brigitte Biardoux
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