La disparition des aides administratives, une automatisation des tâches parfois paradoxalement chronophage et la faiblesse du statut de l’école placent les directeurs, qui sont aussi enseignants par ailleurs, dans l’impossibilité d’assumer l’ensemble des responsabilités qui leur incombent.
Leurs missions ne cessent de se complexifier, tant sur le plan de l’organisation interne de l’école et de l’animation pédagogique que sur celui des relations avec les parents, les partenaires institutionnels ou associatifs, et la charge est aujourd’hui trop lourde.
Dès ses premières rencontres avec le ministre Blanquer, le SE-Unsa a placé ce dossier parmi les plus urgents. Faute de réponses concrètes, le SE-Unsa a décidé de braquer les projecteurs sur ces personnels en leur dédiant une semaine de visibilité et d’actions, du 19 au 23 mars.
Les directeurs ont à cœur de vouloir réaliser leurs missions. Même si des discours et des évolutions ont jalonné l’histoire de la direction d’école, les difficultés, tout comme leur malaise, voire leur mal-être au travail, s’enkystent.
La situation anxiogène dans laquelle beaucoup se trouvent, ce qu’ils subissent au quotidien et le poids de leurs responsabilités ne peuvent plus être ignorés.
Pour le SE-Unsa, le ministère doit en prendre la mesure et ouvrir sans plus attendre le dossier direction et fonctionnement de l’école.