Vous êtes stagiaire ou titulaire et vous supposez voir votre échelon changer suite à la réussite d’un concours, une inscription sur liste d’aptitude ou un détachement ?
Selon certaines conditions, vous pouvez prétendre à une prise en compte de vos services antérieurs, mais sans tarder !
Si avant votre entrée dans le métier, vous avez effectué des services à l’Éducation nationale ou dans l’une des trois Fonctions publiques (État, hospitalière ou territoriale), comme fonctionnaires ou contractuels, ces services peuvent être pris en compte dans le calcul de votre rémunération par la procédure du classement.
De même, cette procédure peut s’appliquer lorsque, déjà dans le métier, vous venez de changer de corps ou de grade : c’est le reclassement.
De quoi s’agit-il ?
- les services d’agent non-titulaire d’une des trois Fonctions publiques,
y compris les services d’étudiant contractuel alternant ;
- les services de surveillant (MI-SE) et d’assistant d’éducation ;
- les services accomplis à l’étranger en tant que professeur, assistant ou lecteur, après avis du ministère des Affaires étrangères ;
- les services de fonctionnaire titulaire dans la Fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière ;
- le service national et le service civique ;
- les études à l’École normale supérieure ;
- le cycle préparatoire externe ;
- les services dans l’enseignement privé ;
- les professions exercées avant un 3e concours ;
-
les professions exercées avant un CAPLP de disciplines professionnelles ou un Capet, sous certaines conditions.
L’avis du SE-Unsa
Pour le SE-Unsa, ce sont bien tous les services antérieurs qui, à terme, devront être pris en compte et ce, quelle que soit la voie d’accès empruntée pour entrer dans le métier ou quel que soit le corps intégré.
- la complexité d’écriture du cadre, notamment liée à son décalage avec un monde qui a évolué, engendre une hétérogénéité de lecture et par conséquent d’interprétation et de prise en compte différente selon les services, selon les territoires : une réelle révision du cadre doit avoir lieu plus globalement
- la formation très insuffisante des personnels administratifs en charge du classement qui peinent grandement chaque année, et quel que soit le territoire, pour lire et comprendre le cadre règlementaire : ces personnels doivent bénéficier dans le cadre de leur formation initiale et continue d’un meilleur accompagnement sur ce dossier qu’ils savent lourd de conséquences
- l’absence d’harmonisation des pratiques en territoires qui engendre des calendriers et des formulaires non respectueux des droits des personnels : un cadrage national assurant un minimum d’harmonisation doit être prévu