Réforme voie pro : s’opposer sans proposer, c’est reculer !

Depuis septembre 2022, dans le cadre de l’ « intersyndicale voie professionnelle » réunissant toutes les organisations syndicales (à l’exception du Sneeta-FO), le SE-Unsa s’est opposé à une nouvelle réforme du lycée professionnel. La mobilisation du 18 octobre 2022 a permis de faire reculer le ministère sur l’augmentation des PFMP (périodes de formation en milieu professionnel) de 50 % pour tous les élèves de la voie professionnelle, l’annonce phare du président de la République.

 

Le SE-Unsa a œuvré au sein de cette intersyndicale pour s’opposer au Pacte comme financement d’activités pédagogiques et au nouveau modèle des cartes des formations en rencontrant l’association des présidents de région. 

 

Depuis un an, le SE-Unsa n’a cessé d’être force de propositions et de porter la parole des enseignants, notamment en participant aux 19 réunions des groupes de travail de décembre 2022 ainsi qu’aux concertations avec le ministère.

 

Dès la présentation du projet de réforme de l’année de terminale, le SE-Unsa a fait des propositions pour amender un projet qui, par certains aspects, était déconnecté des réalités des établissements. Nous avons ainsi mis en avant nos revendications et celles des professeurs de lycée professionnel qui ont répondu à notre « enquête sur la réforme de la voie professionnelle ». Nous demandons, par exemple, une augmentation des horaires disciplinaires (Français, Maths, EMC, EPS à 3h/semaine).

 

Le SE-Unsa revendique toujours la suppression de dispositifs de la réforme précédente comme le chef-d’œuvre obligatoire, le maintien d’un niveau de formation des élèves au moins équivalent à celui d’aujourd’hui, et la sauvegarde des postes des enseignants. 

 

Le SE-Unsa, qui n’a jamais été demandeur de cette nouvelle réforme, continuera à se mobiliser si les textes actuellement en négociation ne répondent pas aux enjeux de la voie professionnelle.