Le Président a déclaré le 23 mars que les enseignants feraient partie de campagnes ciblées de vaccination « à partir de mi-fin avril ». Dans la suite de cette annonce, cette priorité a aussitôt été réaffirmée par Jean-Michel Blanquer. Mais depuis quelques jours, les déclarations plus évasives du Président, du ministre de la Santé ou de l’Education nationale semblent renvoyer cette priorité à un horizon plus lointain.
Pour le SE-Unsa, l’engagement présidentiel doit être tenu et ne doit pas se transformer en effet d’annonce. Si tel était le cas, le Président aura suscité une déception à la hauteur des espoirs placés dans sa parole. Le flou actuel des déclarations n’est pas acceptable pour des personnels qui, depuis un an, mettent tout en œuvre pour maintenir l’Ecole à flots dans l’intérêt des élèves, et ce trop souvent seuls, du jour au lendemain, et sans accompagnement.
Pour le SE-Unsa, les personnels qui le souhaitent doivent pouvoir accéder à la vaccination. La volonté de permettre l’accueil des élèves dans une situation épidémique dégradée ne peut pas relever de la seule incantation. Elle nécessite des moyens. La vaccination en fait partie. Elle est nécessaire pour protéger les personnels et permettre à l’École de tenir et faire face à une longue période de plus de 10 semaines de classe avant la fin de l’année scolaire.
Le SE-Unsa demande une concrétisation de l’engagement présidentiel. Cela nécessite un calendrier précis, une opérationnalisation de la procédure et une stratégie globale nationale, loin des initiatives locales de vaccination qui, si elles sont à remarquer, ne sauraient se substituer à une campagne nationale de vaccination.
Paris, le 12 avril 2021,
Stéphane Crochet,
Secrétaire général
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Attachée de presse :
Brigitte Biardoux
01 44 39 23 93
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