À l’Éducation nationale, toutes et tous mobilisés le 8 mars

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À l’Éducation nationale aussi, les femmes sont victimes d’inégalités salariales et feraient les frais du projet Macron-Borne de réforme des retraites.
Le SE-Unsa appelle à participer aux mobilisations du 8 mars.
 
S’agissant des professeurs, CPE et PsyEN, l’égalité affichée par les grilles de rémunération masque des écarts sur les feuilles de paye.
Ainsi, du fait notamment d’heures supplémentaires et d’accès à des missions supplémentaires rémunérées en Indemnités pour missions particulières (IMP), des écarts de rémunération importants sont constatés entre le premier degré plus féminisé et le second degré, ainsi qu’à l’intérieur de chaque niveau d’enseignement.
 
S’agissant du métier d’AESH, celui-ci maintient dans une situation de précarité des dizaines de milliers de femmes qui subissent salaires horaires très bas et temps incomplets.
 
Avec le projet de réforme des retraites, les femmes devront attendre entre 6 et 8 mois de plus pour partir à la retraite, contre 4 mois de plus pour les hommes.
Ce sont les femmes dont les carrières sont plus fréquemment heurtées, et en particulier celles nées à partir de 1980 qui subiront le plus cette injustice sociale.
 
Pour le SE-Unsa, la réforme proposée qui vise donc à augmenter l’âge de départ à la retraite et à allonger la durée de cotisation pénaliserait davantage les femmes qui ont des carrières plus courtes et des salaires plus bas que les hommes.
Cette réforme menace les femmes d’avoir plus de difficultés à atteindre les conditions d’âge et de cotisations requises pour une retraite complète.
Le SE-Unsa appelle tous les personnels à prendre part aux mobilisations du 8 mars.