AESH : des annonces qui interrogent

| popularité : 1%
Lors de la Conférence nationale du handicap, le président de la République a fait des annonces qui doivent constituer « l’acte 2 de l’École inclusive », notamment la création des assistant de réussite éducative par une possible fusion entre les métiers d’AESH et AED.
Pour le SE-Unsa, cela montre que les problématiques maintes fois répétées sont enfin entendues mais les réponses apportées interrogent et inquiètent.
 
 
Les problématiques
 
L’exécutif semble avoir enfin identifié entre autres, que :
 
  • Les Pial sont restés des outils de gestion, souvent au détriment des conditions d’emploi des AESH, bien plus que des structures permettant les partenariats nécessaires à la réussite des parcours de scolarité.
     
  • Les accompagnantes et accompagnants ont besoin d’un temps plein pour vivre de leur métier.
Cependant à ce stade, les annonces faites restent floues et pourraient engendrer de nouveaux problèmes : 
 
  • La fusion annoncée des métiers d’AESH et d’AED risque de brouiller les missions des uns et des autres sans réussir à garantir aux enfants et aux jeunes un accompagnement sur tous les temps, ni un emploi à temps plein aux personnels.
     
  • La transformation des Pial en pôles d’appui à la scolarité (PAS) interroge. Un simple changement de nom ne suffira pas.
 

Nos revendications
 
En attendant plus d’informations de la part du ministère, le SE-Unsa continue de réclamer :
 
  • La possibilité pour les AESH de vivre dignement, et de mieux vivre leur métier.
     
  • La création d’un corps spécifique de fonctionnaires pour les AESH.
     
  • La création d’une indemnité de fonction pour les AESH qui reconnaisse les sujétions spécifiques à ce métier.
     
  • La prise en compte effective des temps de déplacement dans l’emploi du temps des AESH.
     
  • Un accompagnement stable si cela correspond aux besoins de l’élève et aux souhaits de la famille, de l’AESH et de l’enseignant. 
 
> > Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse du SE-Unsa suite à la tenue de la Conférence nationale du handicap