Assemblée générale de l’UNSS : nouvelle donne

 

 

Olivier Girault, nouveau directeur national de l’UNSS, a ouvert l’assemblée générale en rendant hommage à Nathalie Costantini, qui l’a précédé dans cette fonction.

Conscient du «  poids et [de] la responsabilité de ce poste », l’ex-sportif de haut niveau avait tenu à rencontrer, en amont, ses adjoints, les cadres UNSS, mais aussi les organisations syndicales. À ce titre, le SE-Unsa a été reçu quelques jours avant l’assemblée générale.

Ouvert au dialogue, le directeur a affiché sa volonté d’aller à la rencontre des acteurs du sport scolaire, sur les différents territoires. Fort de ses 24 engagements pour l’UNSS, il entend consolider son équipe, par le recrutement, notamment, d’un directeur pédagogique et d’une personne dédiée à la situation sanitaire.

 

Le SE-Unsa, dans une démarche constructive, a adressé ses encouragements à Olivier Girault, en actant une nomination qui change les codes établis. C’est, en effet, la première fois qu’un sportif de haut niveau accède à cette fonction.

Le SE-Unsa a également exprimé ses revendications pour le sport scolaire, notamment son accessibilité au plus grand nombre, une réelle reconnaissance des enseignants d’EPS animateurs des associations sportives, et un rapprochement avec l’Usep dans le premier degré.

 

 

 

La fidélisation des licenciés, dont le nombre s’est considérablement réduit depuis le début de la crise sanitaire, est au cœur de toutes les préoccupations.

Le plan de relance initié l’an dernier occupe donc une place non négligeable dans ce rapport général. Comme par le passé, celui-ci se décline en plusieurs segments, les plus notables étant les associations sportives, les pratiques promotionnelles, les pratiques événementielles et les thématiques transversales.

 

La direction nationale a salué les efforts des structures déconcentrées qui, malgré un contexte difficile, ont permis la tenue des CRUNSS, plus nombreux que l’an passé.

 

Le SE-Unsa a soutenu ce rapport qui a été adopté par la majorité des votants. Contrairement à d’autres prganisations syndiclaes, le SE-Unsa est attaché à la transversalité et accorde autant d’importance à la dimension citoyenne de l’UNSS qu’à sa dimension sportive.

 

 

 

Établir un budget prévisionnel en temps normal n’est pas chose aisée, cela est d’autant plus compliqué en ces temps troublés. La crise sanitaire impose des projections à très court terme, ce qui n’est pas compatible avec l’élaboration d’un budget s’étalant sur les douze prochains mois.

Néanmoins, l’activité doit reprendre et c’est dans cet objectif que l’ambitieux projet des Gymnasiades de Normandie a intégré le prévisionnel de l’UNSS, qui finance à hauteur de 800 000 € sur ses fonds propres un événement dont le coût total est près de dix fois supérieur à cette somme.

Si la structure a pu réduire ses dépenses ces deux dernières années du fait de la crise sanitaire qui a entraîné l’annulation de nombreuses manifestations, la prudence est de rigueur pour un directeur national qui préfère économiser de l’argent plutôt que d’en gagner.

Les 9 019 associations sportives, qui contribuent à hauteur de 10 millions d’euros sur les recettes liées aux licences et affiliations, et à hauteur de 25% sur les activités des animations sportives, représentent une force qu’il ne faut pas négliger. Il faut espérer que les discussions autour de l’évolution du contrat licences aboutiront à une réduction qui permettra aux plus en difficulté d’entre elles de respirer financièrement, et donc de se développer davantage.

 

Le SE-Unsa a accordé sa confiance à la direction nationale sur ce budget prévisionnel, qui a été adopté par l’assemblée générale.