Les signataires sont principalement des professeurs des écoles, des AESH et CUI, des enseignants du 2nd degré mais aussi beaucoup de parents et membres des associations engagées pour l’école inclusive. C’est bien la preuve que cette problématique touche l’ensemble de la société et ne s’arrête pas aux portes des établissements scolaires.
Les élèves en situation de handicap ont besoin d’un accompagnement de qualité, stable et pérenne. Les chiffres nous montrent que nous en sommes encore loin. En effet, et malgré le nouveau statut d’AESH, le métier est exercé en majorité par des personnels sous contrat aidé de six mois (renouvelables deux ans maximum). Le recours aux CUI sur cette mission n’est pas la bonne solution car cela se traduit par un turn-over permanent, une précarisation des personnels et une fuite des compétences.
Le statut d’AESH, créé en juin 2014, avait pour objectif de reconnaître la professionnalité des accompagnants par une formation et un diplôme reconnus. Pour le moment, la seule différence notable est la possibilité d’obtenir un CDI après six années d’ancienneté. La précarité n’est pourtant jamais vraiment loin car avec des temps incomplets subis et un avancement dans la carrière de quelques euros tous les trois ans, il est difficile pour les AESH de se projeter dans l’avenir.
Plus d’un an après la réforme, les AESH se sentent seul-e-s, sans aucune nouvelle de ce diplôme et sans aucune formation. Il est temps que le ministère se saisisse de ce sujet qui concerne les personnels touchés bien sûr, mais plus largement les élèves, leurs familles et toute la communauté éducative ! Le SE-Unsa a donc interpellé la ministre.
Vous n’avez pas encore signé cette pétition ? Il est encore temps rdv ici