Les récentes révélations du journal L’Équipe pointent les défauts de gestion budgétaire de la fédération du sport scolaire du second degré et mettent en cause son directeur national. Il est urgent et nécessaire de rechercher l’apaisement et de concentrer les efforts vers celles et ceux qui font vivre le sport scolaire et ses principaux bénéficiaires : les enseignant·es d’EPS et les élèves.
Les difficultés de l’UNSS ne sont pas neuves. Le déficit de 12 millions d’euros de la fédération au 1,2 million de licenciés a révélé une gestion financière déficiente qui ne peut être totalement imputée à la direction nationale actuelle.
Les révélations du journal L’Équipe ne peuvent que crisper les équipes sur le terrain qui peinent à faire vivre l’association sportive et sont contraintes d’annuler des rencontres à cause, notamment, du coût des transports. En ligne de mire, l’accord-cadre qui a fait exploser les prix, et que l’UNSS peine tant à reconsidérer. La Gymnasiade de Normandie en 2022, décidée par la précédente direction et poursuivie par l’actuelle, a surtout marqué les mémoires par ses dépassements de budget également dus au financement des transports.
Quant aux accusations directes portées par L’Équipe sur Olivier Girault, directeur national de l’UNSS, l’enquête administrative diligentée par le ministère de l’Éducation nationale, sous la tutelle duquel est placée la fédération du sport scolaire du second degré, dira si elles sont avérées.
Les révélations du journal L’Équipe ne peuvent que crisper les équipes sur le terrain qui peinent à faire vivre l’association sportive et sont contraintes d’annuler des rencontres à cause, notamment, du coût des transports. En ligne de mire, l’accord-cadre qui a fait exploser les prix, et que l’UNSS peine tant à reconsidérer. La Gymnasiade de Normandie en 2022, décidée par la précédente direction et poursuivie par l’actuelle, a surtout marqué les mémoires par ses dépassements de budget également dus au financement des transports.
Quant aux accusations directes portées par L’Équipe sur Olivier Girault, directeur national de l’UNSS, l’enquête administrative diligentée par le ministère de l’Éducation nationale, sous la tutelle duquel est placée la fédération du sport scolaire du second degré, dira si elles sont avérées.
L’avis du SE-Unsa
Les attaques subies par l’UNSS, qu’elles soient ou non justifiées, ne doivent pas jeter l’opprobre sur le sport scolaire, toujours soutenu par le SE-Unsa en tant que levier majeur du développement des élèves, dans un cadre professionnel et bienveillant. Il est urgent d’apaiser les tensions et de n’avoir pour ambition que l’épanouissement des élèves licenciés de l’UNSS et l’accompagnement des animateurs et animatrices des AS, les enseignant·es d’EPS.
Une UNSS pour les élèves, qui leur permettrait de participer au plus de manifestations possibles, quels que soient leur origine sociale ou leur lieu de vie. Une UNSS pour les enseignant·es d’EPS, qui leur donne des moyens de faire vivre l’association sportive et de se déplacer sans épuiser la trésorerie. Ce sont ces objectifs, et ces objectifs seulement, que les finances de l’UNSS doivent permettre d’atteindre.
Une UNSS pour les élèves, qui leur permettrait de participer au plus de manifestations possibles, quels que soient leur origine sociale ou leur lieu de vie. Une UNSS pour les enseignant·es d’EPS, qui leur donne des moyens de faire vivre l’association sportive et de se déplacer sans épuiser la trésorerie. Ce sont ces objectifs, et ces objectifs seulement, que les finances de l’UNSS doivent permettre d’atteindre.
