Depuis plusieurs mois, nous alertons le ministère sur l’impossibilité de mettre en œuvre dans de bonnes conditions, l’ensemble des transformations annoncée dans la voie professionnelle à la rentrée 2019.
La mise place des secondes à familles de métiers exige un énorme travail de croisements des référentiels et puis de construction de séquences pédagogiques et la co-intervention, le « chef d’œuvre » (projet) en CAP vont aussi nécessiter un travail important à la fois d’ingénierie pédagogiques et de création de séquences.
Au SE-Unsa, nous avons du mal à imaginer comment les équipes vont réussir à être prêtes à la rentrée !
Et ce travail colossal doit s’effectuer sans que les enseignants aient le temps de s’approprier ces programmes élaborés en quelques semaines. En témoigne le très faible taux de réponses à la consultation organisée par le ministère. Les enseignants n’ont pas pu s’en saisir individuellement mais surtout collectivement.
Pour notre part, nous n’avons pas pu recueillir largement l’avis de nos collègues et leurs éventuelles propositions de modifications. Si elles ont le mérite d’exister, les réunions organisées en amont n’ont pas permis d’effectuer un travail approfondi faute de temps ou d’interlocuteurs du conseil supérieur des programmes.
Depuis des semaines, nous déplorons ce rythme insoutenable, les incessants changements de calendrier, l’avalanche de textes qui nous parviennent tardivement.
Faut-il y voir une stratégie délibérée de la part du ministre d’asphyxie des organisations représentant les personnels et plus largement de la communauté éducative ?
Le SE-Unsa a essayé de maintenir le plus longtemps possible une démarche constructive mais a décidé aujourd’hui de dire STOP !
STOP au traitement qui nous est infligé et surtout STOP à celui qui est imposé aux PLP pour préparer la rentrée 2019 !