Alors qu’un nouveau gouvernement vient de prendre ses fonctions, le SE-Unsa, l’Unsa Éducation et l’Unsa Fonction publique continuent d’exiger l’augmentation des rémunérations et un budget 2025 suffisant pour traiter l’urgence salariale.
Les résultats de la dernière édition du Baromètre de l’Unsa Éducation indiquent que la question des rémunérations est la première préoccupation des personnels (pour 58,2 % des répondants).
Les modestes augmentations de rémunérations obtenues pendant la période 2021-2023 ayant été largement absorbées par l’inflation, la régression du pouvoir d’achat des agents public se poursuit. Quant à 2024, cela aura été une année blanche.
La question du pouvoir d’achat n’est pas nouvelle. Elle se pose aujourd’hui avec une acuité encore plus grande. Certains personnels, notamment les AESH, ne disposent pas d’un salaire permettant de vivre et de faire vivre leur famille dignement. La capacité à partir en vacances et à accéder aux loisirs est de plus en plus restreinte pour toujours plus de collègues.
Cette situation déplorable s’inscrit dans un contexte de finances publiques dégradées. Les marchés financiers ainsi que les institutions européennes comme la Commission européenne en charge de suivre les pays en état de déficit excessif mettent la pression sur un gouvernement dont les premières déclarations n’indiquent pas une conscience de l’urgence salariale.
Pour le SE-Unsa, le budget 2025 pour l’éducation devra non seulement être sanctuarisé mais aussi progresser pour traiter sérieusement de la question des salaires.
Le SE-Unsa reste mobilisé aux côtés de tous les personnels pour porter l’urgence à obtenir une augmentation des salaires auprès du gouvernement.