Le SE-Unsa avait appelé à se mobiliser le jeudi 12 septembre dernier afin de dénoncer la situation de plus en plus préoccupante de nos collègues de la formation continue. Le 20 septembre, une demande d’audience a été envoyée au ministère.
Une souffrance au travail propre à l’Éducation nationale
Comme développé dans notre article sur les raisons de l’appel à la mobilisation*, nos collègues de la formation continue n’échappent pas aux problématiques de souffrance au travail dans l’Éducation nationale : des conditions de travail qui se dégradent du fait de la charge de travail chaque année un peu plus conséquente et pas d’évolution significative de la grille de salaire malgré l’inflation. Autrement dit, c’est le travailler plus en gagnant toujours aussi peu.
Des problématiques spécifiques liées aux Gréta
Pour le SE-Unsa, certaines préoccupations spécifiques aux Gréta doivent en outre être remises sur la table : la précarité des financements publics et privés, les difficultés dans la gouvernance des structures, les conséquences sur le management et les relations internes.
Un cadre réglementaire national lié au fonctionnement des Gréta de la formation continue au sein du service public de l’Éducation nationale doit être posé. La gestion des personnels doit être améliorée afin que les grilles de salaires soient revues, que les personnels bénéficient d’une meilleure protection, d’une affirmation et application de leurs droits, et que des procédures prévenant les risques psychosociaux soient mises en place.
L’avis du SE-Unsa
Le SE-Unsa réaffirme que le Gréta, premier organisme de formation continue des adultes, contribue à une offre de formation professionnelle de service public de qualité à laquelle il est attaché. C’est pourquoi il est temps que le ministère reçoive les partenaires sociaux afin d’aborder toutes les problématiques des Gréta laissées trop longtemps de côté.