Les mesures pour le budget annoncées par le chef du gouvernement sont injustes, inacceptables et d’une brutalité sans précédent. Le gouvernement choisit encore une fois de faire payer les travailleurs et les travailleuses, les précaires, les retraités, les malades.
Pour dénoncer et refuser ces mesures, l’intersyndicale (UNSA, CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, Solidaires, FSU) appelle à une journée nationale de grève et de manifestations le 18 septembre 2025.
Au SE-Unsa, nous nous inscrivons pleinement dans cette nécessaire expression de désaccord et d’exigence d’une autre politique pour notre pays.
À ce stade, le vote de confiance annoncé par François Bayrou sur les mesures et les conséquences qui pourraient découler du vote n’économisent nullement la nécessité de dénoncer et refuser de tels choix ! Les mois et les années passés ne nous ont que trop démontré l’incapacité d’écoute et de remise en question, comme de changement de cap.
Tandis que les grandes fortunes sont peu ou pas concernées par l’effort collectif, tandis que les grandes entreprises ont démesurément bénéficié d’aides sans conditions, nous sommes à l’Éducation nationale doublement impactés par la politique néolibérale en place depuis 2017.
En effet, en plus d’être directement visés par la rigueur budgétaire qui prend pour première cible d’économie le Service public, nous avons été et sommes encore lourdement pénalisés par les mesures budgétaires 2024 et 2025 qui concernaient l’ensemble de la Fonction publique et nous ont privés de revalorisation salariale.
Alors, le 18 septembre prochain, nous serons déterminés à le dire haut et fort :