Il faut payer les directeurs non déchargés

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Alors que la fin de l’année scolaire approche, nombreux sont les directeurs qui n’ont pas été effectivement déchargés pour accomplir leurs missions.
Le SE-Unsa dénonce cette situation en écrivant au ministre pour lui demander une compensation quand le droit des directeurs n’a pas été respecté.
 
 
Directeurs non déchargés et épuisés
 
Ces dernières années ont éprouvé l’ensemble des personnels de notre système éducatif.
 
Les jours de décharges qui auraient dû être octroyés aux directeurs et directrices, en particulier à ceux des écoles de 1 à 3 classes, ont souvent été annulés faute de moyens de remplacement.
 
Pourtant les collègues directeurs et directrices étaient bien aux avant-postes de la gestion de la crise épidémique, et continuent à l’être au quotidien pour le bon fonctionnement de leur école.
 
Dans ce contexte, nombreux sont les directeurs et directrices qui finissent l’année scolaire épuisés, non seulement par une charge de travail supplémentaire, mais aussi parce qu’ils n’ont pas pu bénéficier des décharges auxquelles ils ont pourtant droit.
 
Défendre un droit non respecté
 
Les décharges prévues règlementairement sont nécessaires pour assurer leurs missions en matière de pilotage, de relations avec les familles et les collectivités, et surtout pour assurer le bon fonctionnement des écoles.
 
Le SE-Unsa agit
 
Le SE-Unsa a dénoncé dans un courrier au ministre le non-respect des obligations règlementaires. Il demande également que ces temps de décharges qui n’ont pu être organisés soit compensés en rémunérant les directeurs et directrices concernés sous la forme d’heures supplémentaire effectives.