La vocation ne justifie pas la précarité !

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Vendredi 27 janvier, afin de défendre les effets de la réforme des retraites, Claire Guichard - députée suppléante de Gabriel Attal, élue des Hauts-de-Seine - a pris la parole au sujet des AESH :
« La vie est faite de choix. Moi personnellement je connais beaucoup d’AESH qui sont des mères qui ont arrêté de travailler à une époque pour s’occuper de leurs enfants. Elles choisissent ce statut pour avoir les mercredis et les vacances scolaires, et elles assument. Elles sont heureuses de ce qu’elles font, arrêtez de victimiser les professions. » 
 
 
Des propos inacceptables pour le SE-Unsa. En effet, les AESH sont au cœur de la réussite scolaire de beaucoup d’élèves en situation de handicap : il faut reconnaître leur travail par un statut solide, un salaire réévalué et de véritables perspectives de carrière. La vocation ne justifie pas la précarité.
 
Si l’on ne peut exclure l’existence de quelques collègues qui choisiraient de faire ce travail comme l’on participe à une œuvre de bienfaisance mondaine, les AESH que nous défendons et que nous rencontrons quotidiennement dans les écoles et établissements préféreraient pouvoir réellement vivre de leur métier et envisager leur avenir avec sérénité.
 
 
Pour le SE-Unsa il est urgent de fournir un statut protecteur, un salaire engageant ainsi que de vraies perspectives d’évolutions pour les AESH. 
Il est indispensable de considérer ce métier à la hauteur de l’investissement des agents et son rôle indispensable pour la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. 
Les AESH sont des rouages clefs de l’École inclusive. Il est plus que temps de rendre ce métier attractif.
 
> > Une sélection de nos revendications concernant le métier d’AESH : https://enseignants.se-unsa.org/AESH-9-raisons-de-choisir-l-Unsa
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