La direction de l’évaluation, de la performance et de la perspective (DEPP) a publié récemment une note d’information sur les enseignants remplaçants dans les premiers et second degré public. Qui est remplaçant aujourd’hui ?
L’étude de la DEPP s’intéresse à l’âge des remplaçants, à la proportion femmes/hommes, au type d’affectation qu’ils occupent, ou encore à leur ancienneté.
25 800 enseignants sont remplaçants parmi les 358 000 personnels enseignants titulaires du second degré public.
Cela représente 7,2 % des enseignants, répartis comme suit :
Cela représente 7,2 % des enseignants, répartis comme suit :
- 2,9 % des collègues ont une affectation à l’année,
- 1,6 % ont une affectation mixte (affectation à l’année + affectation de courte durée pour compléter)
- 2,6 % sont sur des suppléances.
En plus des remplaçants qui effectuent uniquement des suppléances, 10 500 enseignants non-titulaires assurent des missions de remplacement sur 34 000 contractuels.
Qui est remplaçant ?
Pas de différence fondamentale sur la proportion femmes et hommes pour les remplaçants.
En revanche il y a plus de remplaçants chez les certifiés et profs d’EPS que chez les agrégés et profs de lycée professionnel.
La proportion de remplaçants a peu évolué depuis 10 ans, elle a atteint son plus bas niveau (4,7%) en 2016/2017 avec la mise en œuvre de la réforme de collège qui a bénéficié de moyens supplémentaires. Les remplaçants sont en proportion plus forte en début de carrière, mais aussi en fin de carrière dans une moindre mesure.
La note d’information s’intéresse à ce phénomène, qui précède parfois la retraite, avec une proportion plus forte d’arrêts de longue durée et de jours d’arrêt en général.
En revanche il y a plus de remplaçants chez les certifiés et profs d’EPS que chez les agrégés et profs de lycée professionnel.
La proportion de remplaçants a peu évolué depuis 10 ans, elle a atteint son plus bas niveau (4,7%) en 2016/2017 avec la mise en œuvre de la réforme de collège qui a bénéficié de moyens supplémentaires. Les remplaçants sont en proportion plus forte en début de carrière, mais aussi en fin de carrière dans une moindre mesure.
La note d’information s’intéresse à ce phénomène, qui précède parfois la retraite, avec une proportion plus forte d’arrêts de longue durée et de jours d’arrêt en général.
Pour le SE-Unsa, les résultats de cette étude doivent être pris en compte, notamment pour aménager la fin de carrière pour les enseignants.
A noter, la proportion de remplaçants n’est pas la même selon les disciplines, plus forte pour les disciplines littéraires (et notamment lettres, philosophie et langues) que pour les disciplines scientifiques ou professionnelles.
Le SE-Unsa continue à porter ses revendications pour améliorer la situation des personnels remplaçants :
- un meilleur accueil au sein des établissements,
- une prise en compte de cette mission difficile dans l’avancement
- une meilleure rémunération, en distinguant une part fixe et une part variable de l’indemnité de sujétions spéciales de remplacement (ISSR).
