L’Unsa Éducation sera reçue mardi 14 janvier par Jean-Michel Blanquer pour discuter de la méthode et du calendrier des négociations concernant la revalorisation en lien avec la réforme des retraites. Les premières simulations sur des cas concrets devraient être présentées.
L’objectif affiché par le ministère est d’aboutir à une « revalorisation permettant de garantir aux enseignants un même niveau de retraite que pour des corps équivalents de la fonction publique ». Il est urgent que le ministère confirme l’engagement d’une loi de programmation et précise les déclarations des dernières semaines sur le montant de l’enveloppe pour la première marche dès 2021, de l’enveloppe globale à terme, et la durée de la montée en charge.
Pour le SE-Unsa, le ministère doit également confirmer que la revalorisation concernera bien tous les personnels impactés par la réforme : enseignants, personnels d’éducation, psychologues. Elle doit également concerner toutes les générations, et pas uniquement celles d’après 1975 (première génération concernée par la future réforme). Pour nous, au-delà du maintien du niveau de nos pensions, cette revalorisation doit permettre de reconnaître enfin nos métiers à leur juste valeur. Il est temps de combler le retard de rémunération que nous avons accumulé par rapport aux catégories de fonctionnaires équivalentes à la nôtre et par rapport aux enseignants des autres pays.
Dans le cadre plus large de la Fonction publique les négociations continuent également. Elles concerneront en particulier l’aménagement des fins de carrière avec la retraite progressive et la prise en compte de la pénibilité. Pour le SE-Unsa l’aménagement des fins de carrière est un sujet primordial. Nous porterons également la nécessité de mettre un terme à l’impossibilité de départ à la retraite en cours d’année scolaire pour les professeurs des écoles.
Au niveau interprofessionnel public-privé, cette semaine sera marquée vendredi 10 janvier par les discussions sur la mise en place d’une conférence de financement des retraites. Pour l’Unsa l’objectif est bien de différencier la réforme systémique des aspects paramétriques liés au financement. Pour nous la mesure de l’âge pivot doit être retirée et des solutions alternatives doivent être trouvées pour permettre l’équilibre financier du système dans les années à venir.