Pour le SE-Unsa, l’annonce du ministre Gabriel Attal de revenir sur une partie des suppressions de postes dans le 1er degré est une décision de raison. Au lieu de 1 079 suppressions, le 1er degré subira finalement une perte de 560 postes. Faut-il pour autant vraiment se réjouir ? Pour le SE-Unsa, même si le nombre d’élèves diminue, les suppressions ne sont pas justifiées quand on sait les difficultés de remplacement, les situations de collègues déchargés directeurs ou enseignants en REP+.
Dans le 2d degré, si le ministre annonce la création de 574 postes à la place des 484 suppressions de postes initialement prévues, au SE-Unsa nous considérons que ces mesures ne vont servir qu’à financer un projet de classes de niveaux auquel nous sommes opposés. Par ailleurs, rien ne prouve que ces postes soient effectivement occupés par des enseignants tant les difficultés de recrutement persistent.
La seule mesure positive est la création de 150 postes pour la lutte contre le harcèlement mais, là encore, il aurait également fallu créer des postes de CPE et d’AED supplémentaires pour permettre de faciliter la lutte quotidienne dans les établissements, au plus près du terrain.
En revenant sur les propositions initiales de fermeture, le ministre fait un choix de raison mais cela reste une réponse très en deçà des besoins de notre système éducatif.